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A la suite du tragique séisme, la Plateforme CDE Maroc appelle à signaler tout type d’abus ou de risque d’abus à l’égard des enfants aux autorités compétentes

 

A la suite du séisme qui a durement touché certaines régions de notre pays, des images et vidéos bouleversantes montrant des enfants, filles et garçons, seuls dans les ruines de leur village nous parviennent.
En diffusant ces images, les enfants sont exposés à de nombreux dangers. Pour les protéger, respecter leur intégrité et prévenir tout risque de trafic, abus, exploitation, violence basée sur le genre à l’égard des enfants, les associations membres de la Plateforme Convention Droits des Enfants appellent à ne pas relayer ces images.
Aussi, il est essentiel de signaler tout cas d’enfant isolé ou toute situation suspecte directement aux autorités compétentes afin de garantir le respect des procédures légales de protection et permettre qu’elles puissent intervenir rapidement pour apporter avec leurs partenaires la sécurité et l’assistance nécessaire.
Enfin, à ce stade, il est prématuré d’obtenir des informations complètes sur le sort des familles, tout comme de parler de prise en charge d’enfants en famille d’accueil ou en kafala, dont les procédures sociales et judiciaires sont bien déterminées par les autorités compétentes.
Les enfants ont subi un lourd traumatisme psychologique et leur résilience passe par le maintien, dans la mesure du possible, de liens familiaux même dans des conditions matériels difficiles.
La Plateforme CDE Maroc appelle chacun à ne pas agir seulement sous l’emprise de l’émotion et à signaler tout type d’abus ou de risque aux autorités.
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في أعقاب الزلزال الذي ضرب مناطق معينة من بلادنا بشدة، تصلنا صور ومقاطع فيديو مؤلمة تظهر أطفالًا بمفردهم بين أنقاض قراهم.
ومن خلال بث هذه الصور يتعرض هؤلاء الأطفال للعديد من المخاطر. ومن أجل حمايتهم وضمان سلامتهم، ومنع الاتجار بالأطفال، يدعو أعضاء منصة CDE إلى عدم تداول هذه صور هؤلاء الأطفال.
كما ترى هذه المنصة أنه من الضروري الإبلاغ عن أي حالة لطفل معزول أو أي حالة مشبوهة، مباشرة إلى السلطات المختصة لضمان الالتزام بتوفير إجراءات الحماية القانونية والسماح لهذه السلطات بالتدخل السريع بغية توفير الأمن والمساعدة اللازمين.
وتنوه منصة CDE، أنه في هذه المرحلة، من السابق لأوانه الحصول على معلومات كاملة عن مصير الأسر، وكذلك الحديث عن رعاية الأطفال في الأسر الحاضنة أو في نظام الكفالة، والتي تم تحديد الإجراءات الاجتماعية والقانونية لها بشكل جيد من قبل الجهات المختصة.
لقد عانى الأطفال من صدمات نفسية شديدة، وعليه يتعين الحفاظ على الروابط العائلية قدر الإمكان حتى في الظروف المادية الصعبة، وهو العامل الذي سينمي قدرتهم على الصمود.
إن الجمعيات المنضوية في منصة CDE المغرب، تدعو الجميع إلى عدم التصرف تحت تأثير العاطفة! والتبليغ عن كل نوع من أنواع الاستغلال لهؤلاء الأطفال. والسلام.
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Following the earthquake that hit some regions of our country, we have received upsetting online pictures and videos showing children, girls and boys, alone in the ruins of their village.
By broadcasting these pictures, children are exposed to many dangers. To protect them, respect them and prevent child trafficking, abuse, exploitation and gender based violences against children, the members of the CDE (Child Rights Convention) Platform call not to relay those pictures.
Therefore, it is paramount to report any case of an isolated child or any suspicious situation directly to the competent authorities in order to ensure compliance with the legal protection procedures and allow them to intervene quickly in providing with their partners’ security and necessary assistance.
Finally, at this stage, it is premature to obtain complete information on the family environment, as well as to talk about caring for children in foster families or in kafala, for which the social and legal procedures are well defined by the competent authorities.
The children have suffered a heavy psychological trauma and their resilience requires maintaining, as far as possible, family bonds even in difficult material conditions.
The member associations of the CDE Platform Morocco call on everyone not to act only under the influence of emotion, and to report any kind of risk or abuse to the authorities.

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LES ENFANTS DE LA PLATEFORME CDE MAROC PARTAGENT LEURS VOEUX POUR LES 31 ANS DE LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DE L’ENFANT

Les enfants de la Plateforme CDE Maroc partagent leurs vœux pour les 31 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfant

Il y a 31 ans, l’Assemblé Générale des Nations Unies a adopté la Convention relative aux Droits de l’Enfant. Le premier texte au monde qui reconnait les mineurs de 18 ans comme des sujets ayant des droits spécifiques : au niveau social, civil, économique, culturel et politique.

Le 20 Novembre représente une journée où les droits des enfants sont mis encore plus en avant dans le monde entier. La Plateforme CDE (Convention des Droits de l’Enfant) Maroc le fait aussi à travers les enfants pris en charge et soutenus par ses membres.

Cette année des enfants présentant des vulnérabilités différentes, vivant dans des villes couvrant quasiment tout le territoire national, ne se sont pas fait démoraliser par la situation de crise sanitaire du COVID-19. Bien au contraire, par les biais des membres de la Plateforme CDE Maroc, ils ont réalisé une activité commune, qui à partir d’aujourd’hui, anniversaire de la Convention, sera visible aux yeux de tout le monde à travers les réseaux sociaux.

En s’inspirant de la lampe d’Aladin, les enfants ont dessiné leur propre « lampe des vœux » dans laquelle ils ont écrit le vœu d’un droit qu’ils voudraient voir réalisé. Les messages qu’on trouvera dans ces « lampes des vœux » ne sont pas des vœux que nous avons l’habitude d’entendre de la part d’un enfant. Ils ne nous demandent pas des objets, ils nous demandent de les aider à améliorer leurs conditions de vie. Malheureusement, pour réaliser ces vœux, il ne sera pas suffisant de frotter une lampe et demander à un génie de réaliser ces vœux. Les enfants ont besoin que nous tous, citoyens, acteurs de la société civile, institutions, état, adoptons tous les moyens nécessaires pour faire en sorte que chaque enfant bénéficie de l’enfance qu’il mérite.

La « lampe de vœux » des enfants de la Plateforme CDE Maroc seront diffusés à travers la page Facebook de la Plateforme @cdemaroc.

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LA PLATEFORME CDE MAROC APPELLE À UNE INTERVENTION IMMÉDIATE POUR PRÉVENIR TOUTE FORME DE VIOLENCE À L’ENCONTRE DES ENFANTS

La Plateforme CDE Maroc appelle à une intervention immédiate pour prévenir toute forme de violence à l’encontre des enfants

Le cas du viol et meurtre du petit « A » a choqué et ému tout le Royaume en suscitant tant l’inquiétude que les revendications de la part des citoyens, y compris des OSC du domaine de l’enfance, pour qu’une intervention urgente soit faite afin de renforcer la protection des enfants contre toute forme de violence, y compris les violences sexuelles.

C’est pourquoi les membres de la Plateforme CDE (Convention des Droits de l’Enfant) Maroc ont fait appel, à travers deux lettres ouvertes, à la Commission de Justice, Législation et Droits de l’Homme et à la Commission de l’Enseignement, de la Culture et de la Communication pour agir sur deux niveaux. D’un coté sur l’amélioration du cadre législatif lié à un cas avéré de violence à l’égard d’un/une mineur/e pour qu’il soit parfaitement en mesure de lui garantir tous les droits qui lui appartiennent, et de l’autre coté sur la prévention des violences à l’encontre des enfants y compris des violences sexuelles en intervenant surtout sur le rôle de l’école et des médias.

En ce qui concerne le cadre législatif, la Plateforme donne la priorité à l’amélioration du Code Pénal pour que la violence sexuelle perpétrée à l’encontre des enfants soit lourdement sanctionnée et aussi à l’élargissement de la notion de viol au sexe masculin afin que tous cas de viol soient reconnus et punis par la loi. Le Code de Procédure Pénal aussi nécessite d’être harmonisé pour qu’il intègre dans ses articles la notion d’Intérêt Supérieur de l’Enfant et les quatre principes fondamentaux de la CDE. De plus, la coalition rappelle que toute la législation nationale devrait s’aligner aux conventions internationales ratifiées par le Maroc, notamment la CDE, et que la ratification de la Convention de « Lanzarote » du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels donnerait surement une contribution à l’amélioration du cadre protecteur de l’enfance.

Pour ce qui est du rôle de l’école dans la prévention, il devrait être mis en place à travers l’introduction dans les programmes scolaires destinés aux enfants des modules sur la protection des enfants, sur leurs droits et réviser les contenus des manuels, ainsi qu’à travers l’introduction de l’éducation à la vie affective et sexuelle dans les programmes scolaires et ce dès le préscolaire. Cela permettrait de favoriser des comportements responsables individuels et collectifs (prévention, protection de soi et des autres), ainsi que de prévenir et réduire des risques sur leur santé (grossesses précoces non désirées, mariages des mineurs, infections sexuellement transmissibles, conduites à risque, etc.). Néanmoins, une large diffusion des sensibilisations des enfants aux dangers de l’internet et aux risques des violences sexuelles devrait avoir lieu, aussi comme celle de l’ensemble du personnel enseignant, éducatif et administratif.

Quant aux médias, l’appel de la coalition porte surtout sur l’importance du renforcement de leurs capacités en matière des Droits de l’Enfant, du traitement de la couverture médiatique des affaires de violences sexuelles à l’encontre des enfants, sur la nécessité de l’adoption d’une charte éthique du secteur des médias, et sur l’animation d’émissions publiques régulières dans les médias nationaux sur la prévention des violences à l’égard des enfants. En effet, la diffusion d’informations correctes, aiderait à mettre fin aux idées préconçues (par exemple que près de 80% des cas l’enfant survivant d’une violence connait son agresseur qui appartient à son environnement proche, ou que les garçons aussi sont victimes de violences sexuelles) et par conséquent à mieux protéger les enfants de ce fléau.

En conclusion, la Plateforme CDE Maroc exprime que, malgré la gravité de ce dernier triste épisode, la Plateforme CDE Maroc fait appelle à la prise en considération du droit à la vie appartenant à tout être humain dans le choix de la peine qui sera attribuée à l’assassin de la petite victime.

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La Plateforme CDE appelle à l’action toutes les institutions et les acteurs engagés pour la protection des enfants contre les violences sexuelles et toute autre forme de maltraitance

La Plateforme CDE appelle à l’action toutes les institutions et les acteurs engagés pour la protection des enfants contre les violences sexuelles et toute autre forme de maltraitance

 

Comme dans de nombreux pays, la crise sanitaire du Covid-19 au Maroc a rendu visible l’existence de défis majeurs en matière de protection des enfants contre les violences et les abus sexuels qui constituent une atteinte aux droits des enfants. Ceux-ci portent préjudice à leur intégrité et engendrent de graves et durables conséquences sur leur santé physique et psychologique.

Le nombre des cas dénoncés n’est pas un indicateur fiable pour mesurer l’ampleur du phénomène puisque la majorité des cas ne sont pas signalés : l’isolement, le sentiment de honte, la pression sociale de la communauté, la méconnaissance du système de signalement, et le faible niveau de confiance à l’égard de la justice expliquent le silence de la plupart des victimes/survivants et de leurs proches.

La Plateforme CDE (Convention des Droits de l’Enfant) Maroc, en première ligne, depuis 2017, pour la promotion et la défense de tous les droits des enfants, reconnait l’engagement du Maroc en faveur d’une amélioration de la situation des enfants et la protection de leurs droits à travers les différentes réformes initiées au niveau législatif et politique.  Cependant, le système de protection des enfants contre les violences, y compris les violences sexuelles, souffre encore de nombreuses failles qui limitent considérablement l’impact des mesures de protection existantes et portent atteinte gravement aux droits des enfants.

C’est pourquoi, les membres de la Plateforme CDE Maroc s’adressent à l’Etat marocain pour :

– Dénoncer fermement les situations et actes de violence et d’abus sexuels à l’encontre des enfants ;

– Demander l’activation de l’ensemble des mesures et réformes initiées sur tout le territoire marocain pour la protection de l’enfance ainsi que la mobilisation de tous les acteurs institutionnels et non-institutionnels impliqués pour une application pleine et efficace de la législation nationale et internationale, notamment la Convention relative aux Droits des Enfants ;

– Demander une réforme des lois et du système judiciaire pour une meilleure protection des enfants survivant de violences sexuelles – en particulier l’article 486 du Code Pénal – de leurs familles et de toute personne témoin des violences ;

– Demander d’assurer la mise en place des mesures de protection de l’intégrité physique et psychologiques des enfants survivant et témoins des violences.

Aussi, la Plateforme CDE encourage un engagement majeur en termes d’appui politique et financier en faveur de la lutte contre toute forme de violence et violence sexuelle, en mettant un accent particulier sur l’importance primordiale des actions de sensibilisation pour informer et conscientiser la société de manière générale sur ces phénomènes, ainsi que sur la protection des victimes/survivants et de leurs familles.

De son côté, la Plateforme CDE, en représentant 29 organisations de la société civile marocaine engagées dans la protection de l’enfance, continuera de défendre activement les droits des enfants tels que stipulés dans la Convention relative aux Droits de l’Enfant – dont le Maroc a célébré le 27ème anniversaire de sa ratification le 21 Juin dernier –  et  d’apporter son appui à toute initiative et politique gouvernementale qui a pour objectif de lutter contre toutes les formes de maltraitance et violence sexuelle à l’encontre des enfants.

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25 mai 2020, Journée Nationale de l’Enfance dans le cadre du COVID-19 : la Plateforme CDE Maroc demande le déploiement de tous les moyens nécessaires pour garantir le bien-être des enfants

25 mai 2020, Journée Nationale de l’Enfance dans le cadre du COVID-19 :

la Plateforme CDE Maroc demande le déploiement de tous les moyens nécessaires pour garantir le bien-être des enfants

Cette année le 25 Mai 2020 est doublement un jour de fête pour les marocains : c’est la Journée Nationale de l’Enfance et la célébration de l’Aid el-Fitr.

En temps normal, en ce jour de célébration des Droits de l’Enfant, des initiatives prennent forme et se mettent en place au niveau national. Cette année la « fête » sera seulement virtuelle à cause du confinement que les adultes comme les enfants sont en train de vivre dans le Royaume depuis le dernier 16 mars 2020.

Afin de limiter le plus possible le risque de contagion et de diffusion du coronavirus auprès de la population, l’Etat marocain a pris rapidement et de manière efficace plusieurs mesures.

Par ailleurs, cette condition nécessaire de confinement a eu et a encore des répercussions négatives sur certains enfants qui étaient déjà dans une situation de vulnérabilité. Par exemple, les enfants en situation d’abandon, et donc privés de protection familiale hébergés dans des centres, se sont retrouvés du jour au lendemain obligés à passer toutes leurs journées à l’intérieur des centres avec les éducateurs et cela non sans difficultés et conséquences négatives au niveau physique et psychologique.

D’autres enfants, au contraire, se retrouvent confinés avec leurs parents dans des maisons petites, souvent sans espaces et dont les conditions hygiéniques sont limitées. Pour certains d’entre eux, le foyer n’est pas synonyme d’amour mais de violences sans aucun témoin. Des enfants subissaient déjà des violences en milieu familial, d’autres deviennent des nouvelles victimes à cause de l’incapacité et la non préparation des parents à prendre soin de leurs enfants pendant une période prolongée.

Néanmoins, nous souhaitons rappeler la condition très critique des enfants en situation de rue. Bien que l’Etat a pris des mesures pour pouvoir subvenir à leurs besoins, par exemple, à travers l’équipement de certains centres ou d’écoles pour les héberger, leur sort après le déconfinement reste incertain.

Ou encore concernant les enfants migrants, cette crise sanitaire a exacerbé la discrimination dont ils étaient déjà victimes et a diminué l’accès à leurs services.

Quant à l’éducation, des actions ont été mises en place afin de garantir aux enfants l’accès au cours de l’école depuis chez eux ; malheureusement, pas tous possèdent un pc, une tablette ou un simple téléviseur. Cette fracture numérique les marginalise et discrimine davantage.

De plus, les enfants en situation d’handicap subissent le manque soudain d’accès aux services pourtant indispensables à leur développement, tels que l’éducation, l’accompagnement psycho-social, ainsi autres soins du quotidien. En effet, l’accès à la santé est remis en cause pendant cette période (difficulté de déplacement et donc d’accès aux soins primaires pour les enfants).

Enfin, beaucoup de familles en situations précaires n’arrivent pas à subvenir aux besoins de leurs enfants. Les parents n’ont plus de revenues, une grande partie d’entre elles n’ont pas accès aux kits d’hygiène ou aux paniers, se retrouvant incapables de garantir à leurs enfants même pas les besoins primaires qui assurer le bon développement de l’enfant.

Dans les semaines à venir, le Maroc commencera la phase de déconfinement et graduellement, retournera à la vie normale.

La Plateforme CDE (Convention des Droits de l’Enfant) Maroc appelle le Gouvernement à tenir compte de toutes les conséquences négatives que cette pandémie a eu et continue à avoir sur les enfants. Elle demande aussi de prévoir et mettre en place rapidement toutes les mesures nécessaires notamment le droit d’accès aux services de la santé physique et mentale de tous les enfants, afin de traiter les effets néfastes que cette situation exceptionnelle a sur eux, en portant une attention particulière aux catégories les plus vulnérables.

La Plateforme appelle aussi le Gouvernement et toutes les institutions engagées sur la thématique de la protection de l’enfance, à collaborer et à soutenir les associations et les autres acteurs du domaine dès maintenant, ainsi que les familles et les enfants les plus vulnérables. Plus concrètement et à titre exemple en accompagnant les associations sur le terrain à organiser des activités extérieures ludiques qui permettraient aux enfants de se reconnecter avec le monde externe et soulager certaines familles.  Ce soutien est primordial pour éviter que la crise sanitaire ait des effets irréparables sur les futures générations.

 

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«LA CONVENTION DES DROITS DE L’ENFANT VUE PAR LES ENFANTS” – Un recueil de dessins réalisés par les enfants pour s’exprimer sur la CDE

Le talent et l’enthousiasme des enfants ont donné vie à un recueil de dessins intitulé « La Convention des Droits de l’Enfants vue par les enfants », publié sur le site www.plateformecdemaroc.com et que vous pouvez retrouver au lien suivant : https://www.plateformecdemaroc.com/wp-content/uploads/2019/12/La-Convention-CDE-vue-par-les-enfants.pdf?fbclid=IwAR2h-qbdBz3xijd0C0svg7gGb0jMX9dFZe3gdSrDzgWccu9SO6XYwy67A6g .

Comme annoncé dans le communiqué de presse du 19 Novembre 2019, à l’occasion du 30ème anniversaire de l’adoption par les Nations Unies de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), la Plateforme CDE Maroc a décidé de laisser un espace libre aux meilleurs représentants de cette convention : les enfants.

En effet, ces derniers mois, les membres de la PCDE ont organisé des ateliers artistiques avec les enfants, afin de leurs expliquer la Convention relative aux Droits de l’Enfant et les articles qui la composent. Le travail soigneux du personnel qui s’occupe des enfants, mais surtout la passion, l’attention et le vécu des enfants, ont produit cette œuvre qui nous parle plus que mille mots.

C’est évident en feuilletant ce livre, que les droits énoncés par la CDE ne correspondent pas à la réalité à laquelle les enfants sont confrontés aujourd’hui. Des pages riches en sentiments et émotions que nous ne pouvons pas ignorer. Les enfants se sont exprimés, à nous de les entendre !

 
Les dessins qui composent ce livre sont aussi ceux qui nourrissent la campagne de sensibilisation sur facebook « Ou ana ? » de la Plateforme CDE Maroc @campagneouana

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20 NOVEMBRE 2019 – LA PLATEFORME CDE MAROC REDONNE VIE À LA CAMPAGNE « OU ANA ? »

Après la Déclaration de Genève en 1924, la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 et la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, la Convention relative aux Droits de l’Enfant est enfin adoptée par l’Assemblé Générale des Nations Unies le 20 Novembre 1989.

Il s’agit du texte relatif aux droits de l’enfant le plus rapidement et le plus largement adopté par la plupart des Pays du monde au cours de l’histoire, y compris le Maroc. Il reconnait l’enfant comme sujet de droit et entend lui donner une protection globale et des droits spécifiques qui reposent sur quatre principe à savoir : la non-discrimination ; l’intérêt supérieur de l’enfant ; la survie et le développement de l’enfant et la participation.

Il est accompagné par ses trois protocoles facultatifs : celui concernant la participation des mineurs aux conflits armés, celui concernant la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants et finalement celui concernant la procédure de plainte individuelle.

La Plateforme CDE (Convention Droits de l’Enfant) Maroc célèbre aussi le 30ème anniversaire de cet instrument fondamental, et elle en veille la mise en œuvre sur le territoire marocain depuis sa naissance en Juin 2017.

A cette occasion, la Plateforme CDE Maroc donne suite à sa campagne de sensibilisation sur facebook « Ou ana ? », cette fois-ci en introduisant la participation directe des enfants avec lesquels elle est en contact. Les enfants ont été invités à réaliser des dessins pour représenter à travers leur regard les articles de la CDE, qui seront ensuite rassemblés dans un livre symbolique.

Ce 20 Novembre 2019 les enfants du Maroc sont donc à l’honneur pour nous montrer la Convention relative aux Droits de l’Enfant d’un autre point de vue : pas celui des articles qui la composent, mais celui de leur vécu, de leurs histoires et de leurs expériences de vie.

A travers cette campagne, les enfants qui ont participé au projet et la Plateforme CDE Maroc souhaitent un joyeux anniversaire à la CDE, tout en souhaitant voir leur futur briller toujours plus et leur intérêt supérieur respecté.

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LA PLATEFORME CONVENTION DROITS DE L’ENFANT (CDE) MAROC DEMANDE L’ANNULATION DE LA RATIFICATION DU « COVENANT DES DROITS DE L’ENFANT EN ISLAM »

La Plateforme CDE atteste de sa désolation profonde et de sa désapprobation face à l’adoption du  projet de loi  58-19 sur la ratification du « Covenant des droits de l’enfant en Islam ».

Cette décision gouvernementale est en opposition avec les orientations du Royaume et les recommandations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui souligne dans ses discours l’importance des droits de l’enfant dans la construction d’un nouveau modèle de développement  au Maroc. Elle représente aussi une régression flagrante et vient contrer et menacer les avancés réalisées en matière de protection de l’enfance, suite à la ratification de la Convention des Droits de l’Enfant des Nations Unies en 1993 et des années d’engagement et de travail.

 En conséquence, et basée sur notre responsabilité vis-à-de l’enfance au Maroc, la Plateforme CDE Maroc:

–          Dénonce la décision gouvernementale d’adopter un projet de loi pour la ratification du Covenant des droits de l’enfant en Islam ;

–          Considère cette ratification comme une régression des droits dans les acquis internationaux, en matière de droits de l’Homme ;

–          Réclame de placer l’Intérêt Supérieur de l’Enfant comme priorité absolue ;

–          Souligne que les droits de l’enfant sont universels et indivisibles et concernent tous les enfants sans distinction de race, couleur, sexe, et religion, etc ;

–          Préviens que l’ambigüité des termes du convenant puisse engendrer des interprétations erronées et qui, par conséquence, pourraient donner lieu à plusieurs contradictions en termes de loi.

–          Appelle les parlementaires et les partis politiques à s’unir pour empêcher le gouvernement de promulguer cette loi qui sera à l’origine de la ratification du Covenant.

Ainsi, la Plateforme CDE réitère l’invitation adressée à l’Etat Marocain à répondre à l’appel à l’engagement lancé par le Comité Droit de l’Enfant de Genève et le Haut-commissariat des Droits de l’Homme à l’occasion du 30° anniversaire de la CDE, pour la résolution des problèmes prioritaires dans le domaine de la protection des droits de l’enfance, à présenter le 20 Novembre 2019, lors de la Cérémonie du 30° anniversaire de la CDE, prévue à Genève.

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21 JUIN 1993 – UNE DATE REMARQUABLE POUR LA PROTECTION DE L’ENFANCE AU MAROC

21 Juin 1993 – Une date remarquable pour la protection de l’enfance au Maroc

Le Maroc souffle aujourd’hui sa 26ème bougie de la ratification de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE).

 

La Plateforme CDE (Convention Droits de l’Enfant) Maroc saisie l’occasion pour féliciter l’État marocain de tous les pas accomplis vers une pleine protection des droits des enfants, à travers l’adoption de différentes mesures législatives. En effet, le Maroc dispose d’un important arsenal juridique en matière d’enfance, depuis l’introduction de la Moudawana en 2004 et de l’entrée en vigueur de la Constitution de 2011, qui assure une égale protection juridique et sociale à tous les enfants (art. 32), ainsi que la primauté du droit international.

Récemment, la mise en place de la Loi n° 27-14 relative à la lutte contre la traite des êtres humains, de la  Loi n° 103-13 de lutte contre les violences faites aux femmes, la modification de la Loi n° 19-12 interdisant le travail domestique aux moins de 18 ans et les différentes reformes en cours (loi 15-01 régissant la kafala, Code pénal et Code de procédure pénale, ou la Loi n° 37-99 relative à l’état civil) représentent une réelle avancée dans le sens de la mise en conformité de la législation nationale avec les Conventions Internationales et plus en particulier la Convention Droits de l’Enfant connue par CDE.

Ces chantiers législatifs ont mis en avant les 4 grands principes de la CIDE, à savoir : la non-discrimination, l’Intérêt supérieur de l’enfant,  le droit à la vie, à la survie et au développement et le respect de l’opinion de l’enfant.

En matière de politiques publiques et de gouvernance, l’engagement du Maroc s’est traduit par la mise en place d’une vision 2006-2015 à travers le Plan d’Action National pour l’Enfant – PANE, dont le fruit de son évaluation de mis parcours  est représenté actuellement par la Politique Publique Intégrée de Protection de l’Enfance au Maroc (PPIPEM), 2015-2020.

Toutefois, le rythme de mise en place du Plan d’Action de la PPIPEM reste lent, ce qui génère des inquiétudes au sein de la Plateforme CDE – d’autant plus que sa mise en œuvre est prévue jusqu’à 2020 – quant à la réponse efficace face à la vulnérabilité des enfants. Ainsi, les associations membres de la Plateforme CDE relèvent dans leur travail au quotidien, la persistance de lacunes dans le respect et la mise en œuvre de certains droits des enfants.

Les membres de la Plateforme CDE Maroc se réjouissent de cette journée, tout en demandant au gouvernement de s’engager davantage au respect des observations et des recommandations reçues par les instances internationales (Comité Droits de l’Enfant – CRC  et Examen Périodique Universel – EPU), et d’accélérer la mise en œuvre du Plan d’Action de la PPIPEM.

La Plateforme CDE Maroc invite l’Etat à répondre à l’appel à l’engagement du CRC de Genève en vue du 30° anniversaire de la CDE qui, en collaboration avec le Haut Commissariat des Droits de l’Homme, a sollicité les Etats membres de la Convention afin qu’ils prennent des engagements concrets pour résoudre des problèmes urgents empêchant la réalisation des droits des enfants. Ces mesures seront présentées le 20 Novembre 2019, lors de la Cérémonie du 30° anniversaire de la CDE, prévue à Genève.

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LA CAMPAGNE “OU ANA?” LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES À L’ÉGARD DES ENFANTS

La campagne « Ou ana ? » lutte contre les violences sexuelles à l’égard des enfants

 

Selon les dernières données du Ministère de la Justice, en 2017, on compte 2403 cas de violences sexuelles à l’égard des enfants au Maroc. Ceux-ci ne sont que les données officielles, mais, selon les associations, la réalité des choses se révèle beaucoup plus inquiétante.

En fait, contrairement à ce qu’on peut penser, tout enfant est exposé à un risque de violence sexuelle et tous les lieux, surtout ceux que l’on croit les plus surs comme l’école, sont des possibles lieux où les violences sexuelles peuvent se vérifier.

Pour informer le grand publique et en particulier la communauté de facebook sur cette situation alarmante, la troisième partie de la campagne de sensibilisation « Ou ana ? » pointe sur la situation des violences sexuelles à l’égard des enfants au Maroc (après celle sur les lacunes de la kafala et sur les enfants en situation de handicap), et, en plus, elle vise  aussi à rendre ce public un acteur responsable et impliqué activement. La vie sécurisée d’un enfant est responsabilité de tout le monde.

Comme indiqué dans le Code Pénal à l’art. 299, 430 et 431, tout individu a obligation de signaler un cas de violence sexuelle à l’encontre d’un enfant et de leur porter secours. A travers le signalement, nous pouvons tous contribuer au changement de la situation actuelle, prévenir le risque de violence sexuelle à l’égard des enfants ou fournir aux victimes le soin et justice adéquate.

Dans le cadre de la campagne « Ou ana » elle a été activée la page « Ata3awon fi 7alat al-3onf » à l’intérieur du site www.plateformecdemaroc.com dans laquelle ils sont disponibles les contacts des associations qui composent le groupe de travail « Violences sexuelles à l’égard des enfants » divisées par ville, auxquelles on peut s’adresser pour signaler un cas de violence sexuelle à l’encontre d’un mineur.

« Ou ana ? » est une campagne issue du projet « PLATEFORME CDE » et son but est celui de vulgariser les informations concernant les droits de l’enfant à travers le langage des réseaux sociaux. Il est possible de suivre la campagne à la page facebook @ouana ou à la section « Campagne « Ou ana ? » » du site www.plateformecdemaroc.com.

Le projet « PLATEFORME CDE » est menée par l’Association Amis des Enfants, en partenariat avec Osraty, Fondation Rita Zniber, Dar Al Atfal Al Ouafae, SOS Villages d’Enfants, cofinancé par l’Union Européenne.

 

Campagne « Ou ana ? »

Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village. – Proverbe africain